jeudi 26 avril 2018

Petite Pause lectures et dessins du 4 avril 2018

Après la lecture de plusieurs livres, Catherine a proposé un atelier aux tampons en s'inspirant des illustrations d'un des albums.

DES LECTURES... 

Un grand jour de rien de Béatrice Alemagna. 
Auteure et illustratrice de cette histoire, elle nous raconte les vacances d'un jeune garçon, certain d'être parti dans le pire endroit du monde où il n'y a rien à faire. De plus, il est seul avec sa mère qui doit travailler, il pleut et sa console tombe à l'eau, ça va être l'ennui total... Heureusement, la nature environnante le sauve. Elle lui réserve des surprises merveilleuses, des escargots malicieux, la terre pleine de trésors, le goût de la pluie, le chant des oiseaux, la magie du soleil dans les nuages... Tellement de choses à (re)découvrir que le sourire lui reviendra, accompagné du simple bonheur d'être en bonne compagnie. 
Les dessins sont pleine page, on se remplit de cette nature foisonnante colorée de mille verts et on suit le garçon dans son imper orange fluo comme on suivrait une petite luciole entraînante. Nous vivons une véritable aventure. (Prix Landerneau 2017). 



Le jour où je suis devenu un oiseau, un texte d'Ingrid Chabbert, illustré par Raul Nieto Guridi. 
Le jour de la rentrée des classes, un garçon tombe amoureux de Candela, assise juste devant lui. Comment faire pour qu'elle le remarque, elle qui ne regarde que les oiseaux ? Évidemment, il se déguise en oiseau ! Et alors...
Le dessin minimaliste de Guridi est juste ce qu'il faut pour exprimer la détermination du garçon, prêt à se ridiculiser pour se faire remarquer de celle qu'il aime. C'est simple et beau comme l'amour



Bob l'Artiste par Marion Deuchars, auteure et illustratrice anglaise de livres sur l'art. Bob l'Artiste est son 4ème livre traduit en français. 
Enfin, Bob peut se promener les pattes à l'air. Hélas, ses jambes maigres attirent les moqueries et Bob ne sait plus quoi faire pour les cacher. En visitant une galerie d'art, il se trouve bien inspiré par des célèbres artistes modernes qui lui donneront une solution.
Quelquefois, il suffit de détourner l'attention sur autre chose que son problème, et les journées deviennent merveilleuses. 
Une manière amusante de découvrir les motifs de Matisse, Pollock et d'autres artistes à reconnaître. 


Comment tout a commencé de Liuna Virardi, d'origine italienne et graphiste de formation, elle vit à Toulouse. 
Elle propose ici d'illustrer l'apparition de la vie sur Terre depuis 3,4 milliards d'années, la disparition de certaines espèces ou leurs évolutions. Elle a bénéficié des conseils avisés du personnel du musée d'histoire naturelle qui partage avec nous son vocabulaire scientifique. Sinuites, Montsechia, Cambrien... n'auront plus de secret. 
La technique de Liuna est l’application de tampons qu'elle fabrique elle-même. Les formes sont simples, géométriques et ainsi, quand elles sont tamponnées de façon répétée, Liuna compose les cellules et autres êtres qui font notre histoire. En utilisant seulement deux couleurs, le bleu pour l'eau et le noir pour les autres éléments, nous suivons plus facilement cette évolution dans le temps. Et pour le livre, c'est sur la couverture que tout commence également, avec la couleur orangée des météorites et de la Terre en feu avant de refroidir pour donner ce qui deviendra la planète bleue. 
À visiter, le site internet de Liuna Virardi 

ET DES DESSINS :

Bravo et Merci à tous les enfants pour leur participation.

Cliquez sur la photo pour découvrir les dessins des enfants

jeudi 19 avril 2018

La petite boîte

Pour fêter l'arrivée du soleil, voici la lecture par Marine de La petite boîte écrit et illustré par Eric Battut aux éditions Didier jeunesse.

mercredi 4 avril 2018

Les collégiens du Prix Gavroche ont rencontré Serge Rubin

Le vendredi 30 mars, les collégiens de Marcel Pagnol, La Malmaison et Les Martinets participant au Prix Gavroche sont venus à la médiathèque pour rencontrer Serge Rubin, l'auteur du roman historique La révolution dans la peau.


Après avoir évoqué le contexte historique de son roman, Serge Rubin a parlé avec les collégiens de ses sources d'inspiration pour l'écriture de ce livre. L'idée de ce livre lui est venue à la lecture d'un recueil documentaire, Libres et sans fers, qui relate les conditions de vie et de travail des esclaves à travers des témoignages issus de procès. Il s'est également renseigné sur cette période en lisant le Code noir, un recueil d'une soixantaine d'articles qui régissent la vie des esclaves.
Ce sujet l'a interpellé car, dans la littérature jeunesse, peu de romans sont consacrés à l'esclavagisme dans les colonies françaises. Pour situer l'action de son histoire, il a choisi la Guadeloupe car c'est une des rares colonies où l'esclavagisme a été aboli puis réinstauré 8 ans plus tard. 
Dans ce livre, l'auteur avait la volonté de réfléchir sur l'identité de Lucile. Il voulait qu'on puisse voir l'évolution de ce personnage qui, au début, apparaît comme une jeune fille raciste et antipathique pour devenir, par la suite, une femme engagée dans la lutte contre l'esclavagisme. Pour son héroïne, Serge Rubin s'est inspiré du roman La tache de Philip Roth. Il trouve intéressant pour un auteur masculin d'écrire avec un point de vue féminin.

Il a également abordé avec les enfants  le travail avec son éditeur. Il a écrit le premier jet de son roman en deux mois puis il a fallu une année d'allers-retours entre lui et son éditeur pour arriver à la version finale. 
Parmi les changements demandés par la maison d'édition, il y a eu le titre. Lors de l'envoi de son manuscrit Serge Rubin l'avait intitulé Noir secret mais son éditeur voulait un titre évoquant plus le contexte historique.
Ils ont ensuite travaillé sur les anachronismes. Par exemple, dans sa première version l'auteur parlait de "morceaux de sucre" mais cela n'existait pas à l'époque, le terme a donc été changé par "cristaux de sucre".
Pour la couverture, Serge Rubin a pris l'habitude d'envoyer un montage Photoshop à son éditeur pour donner une idée de ce qu'il voulait voir représenté dessus. Ensuite, la maison d'édition a fait appel à un illustrateur ; pour ce roman, il s'agit de Marie Avril.

Pour conclure, il a conseillé aux collégiens souhaitant se lancer dans l'écriture de rester curieux et de regarder tout ce qui les entoure. Lui, s'inspire beaucoup de ses lectures que ce soit des romans, des documentaires ou des journaux.

mardi 3 avril 2018

Les collégiens du Prix Gavroche ont rencontré Jean-Baptiste de Panafieu

Le jeudi 22 mars, les collégiens de Jules Verne participant au Prix Gavroche sont venus à la médiathèque pour rencontrer Jean-Baptiste de Panafieu, l'auteur du roman de science-fiction L'éveil, Stade 1.


Lors de cette rencontre, Jean-Baptiste de Panafieu a parlé avec les collégiens de sa passion pour les sciences naturelles. L'éveil est le premier roman de l'auteur, avant il a écrit près de 80 livres documentaires dont la plupart parle des animaux, de l'évolution et de paléontologie
Quand il était plus jeune, les films du commandant Cousteau lui ont donné envie de devenir océanographe. Il s'est par la suite orienté vers les sciences naturelles et plus particulièrement la biologie. Il aime expliquer aux lecteurs le comportement animal.
Dans son roman, il souhaite inviter le lecteur à une réflexion sur notre rapport aux animaux afin que l'Homme les traite mieux. Il n'a pas voulu donner d'avis dominant représentant sa propre opinion mais a proposé une vraie discussion sur le sujet entre ses différents personnages.

Il a également abordé avec les enfants son processus de création lors de l'écriture de son roman. Avant d'écrire ses livres, il a d'abord présenté un dossier à son éditeur dans lequel il expliquait l'idée qu'il voulait développer en 3 tomes
Ayant déjà le fil rouge de l'histoire qu'il souhaitait raconter, il a écrit les 2 premiers tomes sans se retrouver bloqué par le syndrome de la page blanche. Pour le dernier tome, il a eu plus de mal car il avait l'idée mais il ne savait pas comment conclure l'histoire.
Durant l'écriture, certains de ses personnages lui ont échappé. C'est le cas par exemple de Cabosse qui s'est montrée plus réfléchie que ce qu'il avait imaginé au début. 
Le roman se composant de plusieurs voix, l'auteur n'a pas écrit l'histoire de manière linéaire. Il a fait beaucoup d'allers-retours entre les personnages durant l'écriture puis il a ensuite fait le découpage pour créer la version finale du livre.

Pour conclure, il a présenté ses prochains projets. Il écrit toujours plusieurs livres en même temps. En ce moment, il travaille sur une BD sur les hommes préhistoriques, un documentaire pour les adultes sur le même thème et un roman pour les plus jeunes dont le titre provisoire est Le retour de la baleine marcheuse.